Depuis plusieurs années, je pratique le decluttering (Hello Marie Kondo). Le tri. Le désencombrement. Et ma manière de procéder, a bien sûr, évolué avec le temps.
Au début, j’ai bien dû me débarrasser de 90% de mes possessions ! L’effet a été immédiat, je me suis sentie mieux et j’ai vraiment ressenti le changement en moi. C’est très addictif !
Mais voilà, on ne peut pas tout donner/jeter en permanence, je ne suis pas bonne en maths mais même moi, je sais qu’on finirait sans rien plutôt rapidement. Et comme moine thibétain n’est pas vraiment, pour moi, un objectif de carrière…
Mon process s’est donc naturellement stabilisé avec le temps. Une à deux sessions plus « sérieuses » par an et des « ajustements nécessaires » aka l’organisation.
Aujourd’hui, le decluttering, pour moi, n’est ni un mode de vie extrême, ni une croisade contre les objets.
Si j’ai toujours plus de maquillage et de cosmétiques que la moyenne (d’après ma sœur), je ne me considère en aucun cas minimaliste.
Je ressens, en revanche très clairement, les effets que le trop peut avoir sur moi, notamment en termes de surcharge visuelle et de fatigue mentale.
Et récemment, un petit détail de mon quotidien m’a interpellé : ma coiffeuse — ou vanity.
Trop plein, trop haut, trop visible
C’est une coiffeuse simple, sans tiroirs. S’y trouvait bien sûr tout ce que j’utilise au quotidien : crèmes, palettes, pinceaux, parfums… et autres produits qui n’avaient rien à faire là, mais qui s’étaient installés en mode squatteurs permanents. J’ai réalisé que ça me posait un problème, presque viscéral, et que le sujet méritait mon attention.
J’adore ma coiffeuse actuelle, que j’ai changée il y a environ un an et demi.
Avant, j’avais une pièce avec beaucoup de caractère : un modèle en jonc de mer tressé, d’inspiration orientale, avec des touches de métal noir légèrement doré. Elle avait une vraie « valeur » affective et esthétique.
Mais elle me « fatiguait ».
Visuellement trop lourde. Je ne me sentais plus bien dans mon espace.
J’ai donc opté pour une coiffeuse plus moderne, plus légère : imitation marbre (pas besoin d’un semi-remorque pour la déplacer), de couleur blanche et discrètement dorée.
Plus épurée, plus facile à gérer, à entretenir, et surtout, plus apaisante pour mon esprit.
Ce choix est révélateur de mon cheminement : apprendre à aimer la simplicité et l’espace, sans renier mes goûts.
Au début, tout allait bien. J’ai ajouté des tiroirs en acrylique, bel esthétique.
Mais au fil des jours, la lente et imperceptible invasion… Parce que, soyons honnêtes, même en faisant attention, on finit toujours par ne pas tout ranger dans les tiroirs, on rajoute un peu plus de produits ici et là… Et on se laisse dépasser.
Chaque fois que je passais devant, mon œil était happé par ce capharnaüm visuel.
C’était comme si une partie de mon cerveau restait en alerte permanente.
Un fond de bruit visuel. Une tension discrète mais constante.
Mon espace me stimulait trop, et pas dans le bon sens.
Un chariot, une respiration
Alors j’ai craqué : j’ai acheté un petit chariot à roulettes, à glisser sous la coiffeuse. Je l’ai choisi en acrylique, toujours dans l’esprit de conserver au maximum l’impression d’espace. Je compte également utiliser une peinture en spray sur les parties métalliques afin de les assortir au doré de la coiffeuse. Work in progress.
Sinon, trois niveaux. Rien d’extraordinaire. Mais suffisant pour ranger tout ce qui traînait sur le dessus de ma coiffeuse !
Et là, soulagement.
Je me suis sentie… respirer.
Mon regard n’accroche plus un million objets en même temps (quoi drama queen ?). Je m’installe face à un espace plus doux, plus fonctionnel.
Et bizarrement, je me sens plus concentrée, plus détendue.
Ce n’est pas révolutionnaire. C’est un petit geste. Mais il m’a rappelé à quel point un intérieur apaisé peut alléger aussi mon espace mental.
Avec, en option, le fait que l’espace donne un effet plus « luxueux » à toute déco.
J’opte souvent pour ce genre de solution, pratique et esthétique, qui permettent de donner une impression d’ordre et parfois, d’espace.
L’encombrement visuel fatigue le cerveau (même quand on aime les objets)
Je crois qu’on sous-estime beaucoup le pouvoir du visuel sur notre équilibre mental.
Ce n’est pas qu’une question d’esthétique ou de déco Pinterest. C’est une question d’espace mental.
Chaque objet qu’on voit, chaque surface encombrée, sollicite une part de notre attention — même sans qu’on s’en rende compte.
Et ça, je l’ai encore une fois ressenti après avoir enlevé tout ce qui traînait sur ma coiffeuse. Chaque chose à sa place.
Ce n’est pas vraiment le rangement qui m’a soulagée, c’est le vide.
Le moment où l’œil peut se poser sans se faire aspirer par un million de choses à la fois.
L’instant où je me suis dit : « Ah… yes. »
Je n’ai pas moins de choses qu’hier. J’en ai juste moins sous les yeux.
Et ça change tout.
Mon goût en matière de déco a évolué — et ce n’est pas juste une question de style
Il y a quelques années, j’écrivais des articles déco sur un blog communautaire. Et dans ma vie personnelle, je pouvais passer des heures à chercher l’accessoire parfait, à composer des ambiances riches, à marier les textures, les objets, les couleurs.
J’aimais le bois foncé, exotique, comme le wenge, les ambiances « chaleureuses » — qui, aujourd’hui, me paraissent plutôt lourdes, étouffantes et si sombres.
Avec le temps, mon regard a changé. Mes besoins aussi.
Aujourd’hui, j’ai besoin d’espace. De lumière. De teintes claires. De simplicité.
Pas par snobisme minimaliste, pas parce que c’est « tendance », mais parce que mon cerveau et mon corps me disent qu’ils respirent mieux comme ça.
Ce n’est pas une révolution esthétique. C’est une évolution intérieure.
Et c’est aussi une manière plus douce d’aborder la déco épurée, sans renoncer aux objets qu’on aime.
Vivre avec un espace imparfait : un défi au quotidien
A dire vrai, tmi, mon appartement actuel n’est pas idéal : mauvais agencement, espaces mal pensés…
Déménager est un projet auquel je réfléchis, mais qui ne se réalisera pas tout de suite.
Alors, pour ne pas me sentir à l’étroit ou envahie par le chaos, je trouve d’autant plus important d’optimiser mon environnement, de réduire la surcharge visuelle et mentale, même dans ce cadre imparfait.
Faire de la place, ranger intelligemment, c’est pour moi une façon de créer une bulle d’apaisement, un refuge où mon esprit peut souffler malgré les contraintes du lieu.
Decluttering ou rangement? Et si on réapprenait à faire de la place ?
Peut-être qu’au final, on n’a pas besoin de tout ranger, ni de tout jeter.
Mais juste, parfois, de faire un peu de place.
Pas pour être plus efficaces. Juste pour être mieux.
Un espace visuel apaisé, c’est une forme de soin.
Un chariot sous une coiffeuse, ça a l’air banal, mais c’est aussi une manière de dire à son cerveau :
« Tu peux te reposer ici. Rien ne réclame ton attention. »
Et ça, c’est précieux.
Je ne suis pas la seule envahie par les produits de beauté ?
Pas de panique 😉
Vous avez peut-être, quelque part dans votre logement, ce genre de petit chariot que vous pourriez réutiliser pour ranger vos cosmétiques par exemple.
Sinon, voici celui que j’ai choisi : Chariot de rangement
Je vous ajoute aussi les liens des autres rangement en acrylique dont je me sers pour organiser mes cosmétiques (au cas où vous les auriez repérés):
- Organisateur Acrylique rotatif En cherchant un peu, vous trouverez différents modèles. Choisissez celui qui convient le mieux à vos besoins
- Organisateur Palettes Vous trouverez également différents lots avec, si vous préférez, un duo organisateur de palettes/organisateur de blush
- Pour blush et bronzeurs, j’avais choisi ce genre de modèle, avec des bords pour que les boîtiers (souvent ronds) ne roulent pas: Organisateur de blush
- Je n’ai pas retrouvé le rangement à rouges à lèvres. Faites attention lorsque vous cherchez ce type de produit en particulier. Bien souvent, les rangements ne sont pas adaptés aux tubes un peu plus larges.
- J’avais également plusieurs organisateurs à tiroirs, mais je n’utilise plus la partie supérieure.
Disclaimer: En tant que Partenaire Amazon, je réalise un bénéfice sur les achats remplissant les conditions requises.
Et vous, est-ce que vous ressentez l’effet du « clutter » dans votre quotidien ?
Avez-vous déjà ressenti un apaisement en libérant un espace, si petit soit-il ?