Écouter sa fatigue

Écouter sa fatigue quand le quotidien s’emballe

Le rythme qui nous dépasse parfois

Savoir écouter sa fatigue. Un concept simple dont on parle souvent, de façon théorique. Le quotidien a parfois le chic pour tester nos idées en même temps que nos limites.

Et ces jours-ci, j’ai vraiment eu l’impression de ne pas sortir la tête de l’eau…

C’était pourtant une semaine courte après le lundi férié. Mais ces quatre jours m’ont mis à plat.

Entre les soucis au travail (l’été n’étant pas une période propice), une réponse à la limite de la politesse et franchement malveillante à un mail professionnel, la chaleur et la fatigue accumulée… J’étais déjà fière d’arriver au weekend encore debout.

J’avais prévu d’écrire une revue de produit mais je n’ai pas eu le temps ni l’énergie pour être honnête.

Le quotidien qui déborde

Ces jours-là, tout devient un peu flou. Je passe d’une tâche à une autre, mode pilote automatique activé. Je fais ce que j’ai à faire sans être réellement présente à 100%. Même les moments « détente » (un café, un scroll rapide sur Insta, une douche) deviennent mécaniques. Je comprends mieux ce que peut ressentir mon téléphone lorsqu’il est à 10% de batterie et qu’il se met en économie d’énergie (je ne le critiquerai plus). Moi aussi, je coupe tout sauf l’essentiel (Biscuit <3).

De toutes façons, quand ma tête est lourde dès le réveil et que mon ongles commencent à casser… Je sais que j’ai un peu trop tiré sur la corde et que mon corps essaie de me faire passer un message. Subliminal ? Non non, il hurle, il tape là où ça fait mal.

Les petits gestes qui sauvent

Ou comment conserver un peu de son envie de vivre.

Malgré la fatigue et le rythme effréné, il y a toujours ces petites pauses qui font du bien, presque comme des bulles d’oxygène. Un thé que je finis toujours par boire froid après avoir traîné ma tasse avec moi dans tout l’appartement, mon petit groupe What’s App avec ma sœur et ma nièce chérie (beaucoup de bêtises et de rires), les câlins volés à sa seigneurie Biscuit. Même ces quelques minutes où je me suis posée, juste pour respirer en admirant mon chat profiter du catio qu’on a bricolé pour lui, ont compté. Ces petits moments, aussi simples soient-ils, deviennent des refuges dans la tempête.

Et puis il y a ces « trucs à faire »… Qu’on ne pense pas avoir l’énergie ne serait-ce que de commencer… Mais qui aident à garder l’impression qu’on « gère » malgré tout. Je me suis donc fait violence et j’ai rempoté mes bambous, sous l’œil vigilant de Biscuit, inspecteur des travaux finis ( il a « goûté » une feuille après, juste pour vérifier). Et j’ai même préparé mes bocaux de kimchi vegan maison (j’ai commencé en retard et donc… fini à près de deux heures du matin mercredi. Donc, mes bambous sont contents et Biscuit demande ce qui sent « bizarre » dans la cuisine.

Bref, une semaine normale chez nous.

Le bilan ?

Au fond, cette semaine m’a rappelé une chose simple mais essentielle : on ne peut pas tout contrôler, ni tout faire parfaitement. Parfois, il faut accepter de lever le pied, de ralentir, même si ça va à l’encontre de notre nature ou de ce que la société attend de nous.

Dire “non” ou simplement reconnaître ses limites et écouter sa fatigue n’est pas un signe de faiblesse, mais un acte de respect envers soi-même. Je crois vraiment qu’il faut apprendre à s’écouter. Prendre soin de soi n’est pas honteux, c’est nécessaire.

Se reconnecter à ce qui est important, au travers de ces petits moments, aussi modestes soient-ils, permet de garder un équilibre quand tout s’emballe.

Alors, plutôt que de culpabiliser, je choisis de célébrer ces instants où j’ai su écouter mon corps et mon esprit. Parce qu’au final, faire de son mieux, c’est déjà énorme.

Et surtout, Biscuit approuve.

Savoir écouter sa fatigue J’ai « re »testé pour vous

Alors c’est vrai, cet article n’est pas celui que j’avais prévu d’écrire. Il est plus brut, plus vrai, moins poli. Mais il est à mon image, et c’est ce qui compte.

J’espère qu’il aidera à rappeler que, quel que soit le chaos autour de nous, on peut toujours trouver un peu de calme en soi.

On est motivé, on est dynamique, on est résolu. Oui mais, on peut être fatigué aussi. Et c’est humain.

Alors quand on traverse une période où on a l’impression que tout va trop vite autour de nous, il faut savoir prendre une pause et respirer… et réaliser qu’on n’est pas seul !

Du coin de l’œil, je vois Biscuit qui fait sa sieste, roulé en boule, adorable. Je vais donc programmer la sortie de cet article et squatter le sofa avec une tasse de thé (probablement froide), un plaid et mon chat.

Oui oui, celui-là de chat 😸

Merci d’avoir pris le temps de me lire, malgré tout. À très vite, avec plus d’énergie — ou pas, on verra bien. 😉

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